Cette question s’inscrit dans la lignée des travaux précédemment publiés notamment par Desbordes, Richelieu (2011, 2012), Gerke et al. (2017), Liu et al. (2017), Lefebvre et al. (2020) ou encore Feuillet et al. (2021) dans le domaine du spectacle sportif.
Les thématiques du sponsoring, du naming, de l’internationalisation des marques et des médias sont abordées (Desbordes, Richelieu, 2019 ; Desbordes, 2022a, 2022b, 2023, Feuillet et al., 2019 ; Feuillet, Scelles, 2022), en mettant l’emphase sur les ouvertures de nouveaux marchés pour le sport business. Les nouvelles tendances sociétales du marketing sportif sont aussi convoquées, tout comme le digital et le fan engagement (Desbordes, Hautbois, 2020). Enfin, la technologie prend une part importante dans ces évolutions (Bertschy, M. et al., 2019 ; Glebova et al., 2022).

Le nouveau quadriennal a élargi cette réflexion aux organisations fédérales. Il s’agit ici de poursuivre les travaux initiés par Hautbois (2014) puis par Erb (2018) et d’éclairer les spécificités des stratégies marketing, de développement (Lopez et al. 2022) ou de communication conçues et mises en œuvre par les fédérations sportives nationales ou internationales ainsi que leurs profils financiers (Terrien, Feuillet & Bayle, 2021a, b).
Il s’agit également de mobiliser les notions d’attachement aux marques, d’expériences de consommation dans un contexte fédéral. Les ressorts de la satisfaction et de la fidélisation (vs abandon) des licenciés des fédérations sont analysés.