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Non inclusion des athlètes transgenres dans le sport de haut niveau

Recherche Article publié le 22 juin 2022 , mis à jour le 22 juillet 2022

Anaïs Bohuon, professeur des Universités, et Lucie Pallesi, doctorant.e, au sein du laboratoire Complexité, Innovation, Activités Motrices et Sportives (CIAMS) de l'Université Paris-Saclay, ont été sollicité.es sur la question brûlante et actuelle de la (non) inclusion des athlètes transgenres et intersexes dans le sport de haut niveau. Deux articles ont été écrits sur ces sujets :

En natation, les femmes transgenres bientôt dans une "catégorie ouverte" dans le Huffpost

Anaïs Bohuon : "un homme n'est jamais trop fort, trop musculeux, trop robuste" dans Le Soir
 

En croisant l’histoire des sciences, plus précisément de la médecine et l’histoire des activités physiques et sportives au prisme du genre, Anaïs Bohuon tente depuis une quinzaine d'années de montrer comment les muscles ont fabriqué « le sexe » et une certaine définition contemporaine de la différence sexuelle. Ses travaux ont ainsi pour objectif majeur de retracer les grandes lignes de la généalogie des normes de féminité contemporaine via l’étude des techniques corporelles, physiques et sportives.

Lucie Pallesi travaille à la croisée de la sociologie du genre, des sciences et du sport. Dans le cadre de sa thèse, iel étudie les controverses que l'inclusion des personnes trans dans le sport de haut niveau soulève et les formes de re-naturalisation des identités sexuées que ces débats suscitent.